Editions Esneval

SORTIE PRÉVUE : NOVEMBRE 2017

 Du 16 au 19 mars Porte de Versailles - 
Je serai au salon de Paris pour présenter mon dernier roman : ✍️ La Disparue de St-Guilhem-le-Désert avec trois autres auteures- 

 

RÉSUMÉ DU LIVRE

 

La distinguée Mailis de Chaville, issue de la bourgeoisie, vit à Lodève entourée de ses enfants. Alors que tous sont réunis pour fêter l’anniversaire d’Aliette, la cadette, celle-ci se fait attendre.

Le temps passe inlassablement et, au fil des heures, l’angoisse va crescendo. Au petit matin, l’adolescente n’est toujours pas rentrée.

La gendarmerie semble privilégier la piste de la fugue d’autant que la jeune fille était coutumière du fait. Des témoins l’auraient aperçue se promenant sur le Pont du Diable, proche de Saint-Guilhem-le-Désert.

L’espoir de retrouver Aliette vivante s’amenuise, cependant, la famille ne peut se résoudre à la fatalité. Dès lors, les hypothèses les plus invraisemblables sont envisagées.

À la faveur d’une rencontre chez un médium de renom, un secret finira pourtant par voir le jour.

 

Que s’est-il passé la nuit du 21 juin 1986 ? La vérité finira-t-elle enfin par éclater ? Mailis de Chaville devra-t-elle faire face à l’impensable ?

Chronique par Karen Platel - RédacNet - www.redacnet.com

 Mailis de Chaville est entourée des siens pour fêter le dix-septième anniversaire de sa fille Aliette. Mais l’adolescente se fait attendre. Les heures se succèdent et elle n’est toujours pas de retour. Que s’est-il passé ? L’hypothèse de la fugue semble de moins en moins probable, au fur et à mesure que le temps s’écoule. Force est d’admettre l’inquiétante réalité : il est arrivé malheur à Aliette.

Dès les premières lignes de La Disparue de Saint-Guilhem-le-Désert, nous assistons à un prologue remarquable de tension et d’angoisse. Katia Verba fait montre une fois encore de sa maîtrise de la mise en scène et de la dramaturgie. L’atmosphère devient de plus en plus pesante et sonne le glas de notre tranquillité d’esprit. Nous nous retrouvons embarqués dans cette affaire, n’ayant de cesse de nous interroger sur les raisons de la disparition de l’adolescente, comme s’il s’agissait d’un membre de notre famille. Nous n’avons alors pas d’autre choix que de poursuivre la lecture pour savoir ce qui est arrivé à Aliette, qui brillera désormais par son absence. Pourtant, l’ombre de la jeune fille plane et l’on s’attend à tout moment à la voir repointer le bout de son joli minois au détour d’un chapitre. Mais, au fur et à mesure que les pages se tournent, la chance de revoir Aliette vivante s’amenuise, tandis qu’une petite voix lancinante ne cesse de nous murmurer : « Aliette ne reviendra pas ! »

Dès lors, la tension devient plus sourde, plus insidieuse, comme une vague d’angoisse latente allant et venant par bouffées. Puis le récit fait diversion en nous présentant les destins croisés de divers protagonistes. Peut-être la solution de l’énigme est-elle parmi ces lignes ? Comme chaque fois, les personnages de Katia Verba sont remarquables de réalisme et de crédibilité avec une véritable épaisseur psychologique et une identité très marquée. Si l’on y regarde de plus près, ils ont tous une fêlure et des zones d’ombre… De quoi entretenir le mystère de cette disparition au sein d’une famille soudée. La Disparue de Saint-Guilhem-le-Désert nous présente également des dialogues d’une rare qualité qui dénotent un sens de la psychologie et des relations humaines propre à l’auteure, point commun à toute sa production littéraire.

Le suspense est à son comble, mais l’énigme reste entière. Et si le mystère demeurait irrésolu ? La romancière aurait-elle poussé ainsi le sadisme au point de nous laisser sur notre faim ? Non, ce n’est pas possible, elle ne peut pas nous faire ça !

Pourtant, Katia Verba s’amuse avec ses personnages comme avec le lecteur. Un peu à la manière du chat jouant avec sa petite victime avant de lui assener le coup de patte fatal ! La main au collet dans un gant de velours, la romancière nous tient en haleine, prête à refermer son emprise d’un coup sec.

Le lecteur trépigne et l’impatience devient insupportable. Puis le rythme s’accélère au moment où nous nous étions presque résolus à lâcher prise. Le récit se fait palpitant jusqu’à la fin complètement inattendue, qui va nous hanter quelques jours encore après avoir refermé le livre. Connaîtra-t-on le fin mot de l’histoire ? Pour le savoir, une seule solution : lire La Disparue de Saint-Guilhem-le-Désert. Un thriller psychologique que l’on n’oubliera pas de sitôt. 

© Karen Platel – Rédactrice, correctrice, conseillère en écriture – www.redacnet.com

 

Musique : Hold up de GIUSEPPE ADAMO